« Je n'écris pas des romans pour les vendre, mais pour obtenir une unité dans ma vie ; l'écriture est pour moi une colonne vertébrale. »
« Faire de la peinture, ou de la littérature, ce serait donc bien apprendre à mourir, trouver le moyen de ne pas mourir dans la sottise de cette mort que les autres avaient en réserve pour nous et qui ne nous convient nullement. »
« Chaque mot écrit est une victoire contre la mort. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Les grands hommes se passionnent pour les petites choses, quand les grandes viennent à leur manquer. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Choisir c'est renoncer. Qu'il est difficile et terrifiant de renoncer. »
« La vie est une larme qui coule sur la peau et qui s'en va mourir, épuisée, sur le sol de la destinée. »
« Cette même égalité qui rend l'individu indépendant de chacun de ses concitoyens en particulier le livre isolé et sans défense à l'action du plus grand nombre. »
« En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés. »
« Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d'ordinaire celui où il commence à se réformer. »
« Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau. »
« Dans une guerre, quel que soit le camp qui puisse se déclarer vainqueur, il n'y a pas de gagnants, il n'y a que des perdants. »
« De quel droit a-t-on décidé que les gens pauvres seraient aussi modestes ? »