« La souffrance enlaidit les êtres. Elle durcit les traits, fige le sourire, donne des rides et un teint gris. Le visage des gens qui souffrent fait mal voir. »
« Accepter l'inévitable sans révolte, ne pas s'apitoyer sur soi, penser encore à être utile, bien sûr, c'est cela le courage, beaucoup plus que des actes héroïques. »
« Le courage est le réflexe de défense des êtres normalement équilibrés, un moyen de ne pas souffrir. La révolte ronge, l'acceptation mène tôt ou tard à l'apaisement. »
« Curieux cette impossibilité de se détacher tout à fait des êtres que l'on a aimés, ce besoin de les retenir, de retarder désespérément le moment où ils ne seront plus rien pour nous. »
« Un ami perdu ne peut se remplacer parce qu'il est impossible de se donner totalement deux fois dans sa vie. On s'abrite alors dans une fausse réserve pour n'avoir pas de nouveau à souffrir. »
« En amour, l'équilibre n'est jamais simultané. Chacun ne donne pas de la même façon, ni au même instant. »
« L'inquiétude est un poison subtil qui distille ses effets au compte-gouttes à longueur de temps, jusqu'à l'intoxication. »
« La musique. Serait-elle un fluide mystérieux doué d'ubiquité ou un philtre magique que l'ouïe absorbe pour la dispenser dans toutes les cellules et nous apporter l'évasion. »
« L'amour, c'est laisser naître le désir, et immanquablement, le combler. »
« Si l'amour embellit les femmes, les femmes, elles, embellissent l'amour. »
« L'amour n'est ni raisonnable, ni raisonné ? C'est une évidence, une intuition. »
« A vouloir les choses, on les obtient souvent à force de volonté, on finit par influencer les événements. »
« C'est cela la tendresse, l'équilibre des gestes, des mots qui sont à la mesure des sentiments. »
« Pour s'intéresser aux autres, il faut d'abord ne pas s'ennuyer avec soi-même ! »