Claude Roy, né à Paris le 29 août 1915 et mort dans cette même ville le 13 décembre 1997 est un poète, journaliste et écrivain français.
« Avec l'amour, l'amitié et la fraternivé d'action, l'art est le plus court chemin d'un homme à un autre. »
« La plupart des mensonges sont de politesse, même vis-à-vis de soi. »
« Il est plus facile d'être un voyageur ou un savant que d'être un ami, un amant. Plus aisé d'aimer les hommes vaguement que d'aimer à la perfection un seul être imparfait. »
« Le souvenir d'un bonheur n'est bénéfique que lorsque celui qui se souvient est encore heureux. Dans le malheur il n'est pas une consolation ou un refuge, mais la brûlure d'un regret sans espoir. »
« C'est mourir avant l'heure que de faire des économies de vie. Le bonheur... Ce n'est pas de gagner du temps; c'est de savoir le perdre. »
« La littérature est toujours, même quand les écrivains expliquent comment ils se sentent mal ou pourquoi il faut se sentir mal, une façon de se sentir mieux »
« Ce qui caractérise la différence entre le voyageur, espèce qui fut toujours rare et le demeure, et le touriste, c'est que le touriste ne cesse de pester contre le touriste. Les touristes, bien entendu, ce sont toujours les autres. »
« L'esprit, c'est comme l'argent : on en a en général aux dépens d'autrui. »
« Il y a les grands sentiments, les passions, l'amour, la haine, l'angoisse, la joie, la mort, l'illumination. Et puis il y a être vexé. »
« La littérature est parfaitement inutile: sa seule utilité est qu'elle aide à vivre. »
« Un sujet, un verbe, un complément direct et le papier réglé beau comme des rails de train. »
« Le temps porte conseil: en général celui de ne rien faire. »
« Quand Dieu eut créé l'homme, il fut effrayé de ce qu'Il avait fait. Il créa aussitôt la femme comme premier secours. »
« Si on colle l'oreille à la porte des livres et aux portes de la nuit, si on fait bien attention, on peut entendre la conversation des poètes. »