Georges Bernanos est un écrivain français, né le 20 février 1888 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 60 ans.
« Je meurs chaque nuit pour ressusciter chaque matin. »
« Presque à chaque heure, si l'on tient compte de la longitude, des milliers d'idiots prononcent en cent langues la phrase de toutes les impuissances: «Je l'avais bien dit.» »
« Pour manquer utilement à sa parole, encore faut-il avoir une parole ! »
« Les petites choses n'ont l'air de rien, mais elles donnent la paix. »
« Le diable, voyez-vous, c'est l'ami qui ne reste jamais jusqu'au bout. »
« Je n'ai rien fait de passable en ce monde qui ne m'ait d'abord paru inutile, inutile jusqu'au ridicule, inutile jusqu'au dégoût. Le démon de mon cœur s'appelle - A quoi bon? »
« Il faut savoir risquer la peur comme on risque la mort, le vrai courage est dans ce risque. »
« Déblayer pour reconstruire, sans savoir grand-chose du monument futur sinon qu'il sera le plus beau, cela s'appelle faire une Révolution. »
« Il est beau de s'élever au-dessus de la fierté. Encore faut-il l'atteindre. »
« L'humilité épargne les affres de l'humiliation. »
« Le péché entre en nous rarement par force, mais par ruse. »
« Les curieux sont toujours dupes de leur curiosité. Ils expliquent tout et ne comprennent rien. »
« Le désespoir est la charité de l'enfer. Il sait tout, il veut tout, il peut tout. »
« Désirer la mort en bonne santé, c'est se remplir l'âme de vent, comme un fou qui croit se nourrir à la fumée du rôti. »