Henri-Frédéric Amiel (né le 27 septembre 1821 à Genève, mort le 11 mai 1881 à Genève) est un écrivain et philosophe suisse romand, célèbre pour son gigantesque journal intime.
« La vie sans poésie et la vie sans infini, c'est comme un paysage sans ciel : on y étouffe. »
« Le bonheur, c'est d'être consolé ; le courage, c'est d'être résigné. »
« Plus on aime, plus on souffre. La somme des douleurs possibles pour chaque âme est proportionnelle à son degré de »
« Un paysage quelconque est un état de l'âme. »
« Le mariage doit être une éducation mutuelle et infinie. »
« Le nombre fait la loi, mais le bien n'a rien à faire avec le chiffre. »
« Si nationalité, c'est contentement. État, c'est contrainte. »
« Le dégoût est une chose curieuse. Il fait prendre en grippe jusqu'à la raison et au bon sens, par antipathie pour la vulgarité. »
« La femme nue est belle une fois sur vingt, et trois ans sur soixante et dix. C'est-à-dire qu'il y a quatre cent soixante-dix à parier contre un qu'en photographiant une femme sans voile on fait une indécence, sans arriver à un effet esthétique. »
« J'entends distinctement tomber les gouttes de ma vie dans le gouffre dévorant de l'éternité. »
« Les poètes célibataires sont une peste publique; ils troublent, sans le savoir et le vouloir, tous les cœurs féminins sans emploi. »
« L'indifférence morale est la maladie des gens très cultivés. »
« Il est dangereux de se laisser aller à la volupté des larmes; elle ôte le courage et même la volonté de guérir. »
« Revois deux fois pour voir juste, ne vois qu'une pour voir beau. »