Pierre-Jules Renard, dit Jules Renard, né à Châlons-du-Maine (Mayenne) le 22 février 1864 et décédé le 22 mai 1910 à Paris, est un écrivain français.
« Le peintre qui s'apprête à peindre le soleil fait des théories, et, quand il veut commencer, le soleil n'est plus là. »
« L'amitié, un oiseau d'amour qui a la queue coupée. »
« Ne me demandez pas d'être bon : ne me demandez que d'agir comme si je l'étais. »
« Lire toujours plus haut que ce qu'on écrit. »
« Vieille, tes yeux sont comme un reflet d'étoile dans une ornière. »
« La musique : quand on joue assez fort ou assez doucement, le public applaudit. Ce qu'il doit y avoir d'imbéciles, en musique ! »
« Humour : pudeur, jeu d'esprit. C'est la propreté morale et quotidienne de l'esprit. »
« Le féminisme, c'est ne pas compter sur le Prince Charmant. »
« Le matin, chaque grande herbe porte une toile d'araignée comme une petite voile. Le soleil paraît, et tout sombre. »
« Un mauvais livre, c'est encore plus fort qu'une bonne pièce de théâtre. »
« Oui, je porte ma décoration. Il faut avoir le courage de ses faiblesses. »
« ... Ce vice littéraire qui consiste à se forcer à aimer ce qu'on se croit obligé d'admirer. »
« L'arbre. Son ombre lui fait une queue de paon qui ouvre et ferme ses yeux de soleil, selon que le vent agite leurs paupières, les feuilles. »
« Le métier des lettres est tout de même le seul où l'on puisse sans ridicule ne pas gagner d'argent. »