Léon Bloy, né le 11 juillet 1846 à Notre-Dame-de-Sanilhac et mort le 3 novembre 1917 à Bourg-la-Reine, est un romancier et essayiste français.
« Il n'y a pas de hasard, parce que le hasard est la Providence des imbéciles, et la Justice veut que les imbéciles soient sans Providence. »
« Je me suis demandé souvent quelle pouvait être la différence entre la charité de tant de chrétiens et la méchanceté des démons. »
« L'absolu est un voyage sans retour. »
« L'authentique et indiscutable bourgeois est nécessairement borné dans son langage à un très petit nombre de formules. »
« Le bonheur des uns ne fait pas le bonheur des autres. »
« En présence de la mort d'un petit enfant, l'Art et la Poésie ressemblent vraiment à de très grandes misères. »
« Une sainte peut tomber dans la boue et une prostituée monter dans la lumière, mais jamais ni l'une ni l'autre ne pourra devenir une honnête femme. »
« On devrait fonder une chaire pour l'enseignement de la lecture entre les lignes. »
« Le Sang du Pauvre, c'est l'argent. On en vit et on en meurt depuis des siècles. Il résume expressivement toute souffrance. »
« Le manque d'argent est tellement le mystère de ma vie que, même lorsque je n'en ai pas du tout, il a l'air de diminuer. »
« Se défier des gens qui promettent des millions et dont on est forcé de régler les consommations. »
« Les plaisirs de ce monde pourraient bien être les supplices de l'enfer, vus à l'envers, dans un miroir. »
« Quand le vin est pur, il fait voir Dieu. »
« Il est inutile de respecter les vivants, à moins qu'ils ne soient les plus forts. Dans ce cas, l'expérience conseille plutôt de lécher leurs bottes, fussent-elles merdeuses. Mais les morts doivent être respectés. »