Sébastien-Roch Nicolas, qui prit par la suite le nom de Chamfort, né probablement à Clermont-Ferrand le 6 avril 1740 et mort à Paris le 13 avril 1794, est un poète, un journaliste et un moraliste français.
« Ce que l'on sait le mieux, c'est ce que l'on a deviné, puis ce que l'on a appris par l'expérience. »
« La France, pays où il est souvent utile de montrer ses vices, et toujours dangereux de montrer ses vertus. »
« Dans les grandes choses, les hommes se montrent comme il convient de se montrer: dans les petites, ils se montrent comme ils sont. »
« On a fait des livres sur les intérêts des princes; on parle d'étudier les intérêts des princes: quelqu'un a-t-il jamais parlé d'étudier les intérêts des peuples? »
« Il y a deux choses auxquelles il faut se faire, sous peine de trouver la vie insupportable: ce sont les injures du temps et les injures des hommes. »
« Un homme amoureux, qui plaint l'homme raisonnable, me paraît ressembler à un homme qui lit des contes de fées, et qui raille ceux qui lisent l'Histoire. »
« Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la vérité. »
« On souhaite la paresse d'un méchant et le silence d'un sot. »
« L'amitié délicate et vraie ne souffre l'alliage d'aucun autre sentiment. »
« Qu'est-ce qu'une maîtresse ? Une femme près de laquelle on ne se souvient plus de ce qu'on sait par cœur, c'est-à-dire de tous les défauts de son sexe. »
« La pensée console de tout et remédie à tout. Si quelquefois elle vous fait du mal, demandez-lui le remède du mal qu'elle vous a fait, et elle vous le donnera. »
« Malheur à l'homme qui, même dans l'amitié la plus intime, laisse découvrir son faible et sa prise! »
« Les grands vendent toujours leur société à la vanité des petits. »
« La nature a voulu que les illusions fussent pour les sages comme pour les fous, afin que les premiers ne fussent pas trop malheureux par leur propre sagesse. »