Ambroise Paul Toussaint Jules Valéry est un écrivain, poète et philosophe français, né à Sète (Hérault) le 30 octobre 1871 et mort à Paris le 20 juillet 1945.
« Nous partagions ce fruit de féeries - La lune amicale aux insensés. »
« Comme le fruit se fond en jouissance, - Comme en délice il change son absence - Dans une bouche où sa forme se meurt... »
« Nous sommes faits pour ignorer que nous ne sommes pas libres. »
« L'avenir est la parcelle la plus sensible de l'instant. »
« Apprendre à parler c'est apprendre à dégager les sens des mots, des époques où on les a appris - c'est oublier la plupart des relations d'alors. Sans oubli, on n'est que perroquet. »
« Que serions-nous sans le secours de ce qui n'existe pas ? »
« L'amour consiste à être bête ensemble. »
« Le fait d'être seul, de ne connaître personne dans une ville, transforme en prison ce lieu sans échanges. »
« Qui pleure là, sinon le vent simple, à cette heure - Seule, avec diamants extrêmes? Mais qui pleure, - Si proche de moi-même au moment de pleurer? »
« Les guerres, ce sont des gens qui ne se connaissent pas et qui s'entre-tuent parce que d'autres gens qui se connaissent très bien ne parviennent pas à se mettre d'accord. »
« Génie! O longue impatience! »
« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. »
« Que si le moi est haïssable, aimer son prochain comme soi-même devient une atroce ironie. »
« Ceux qui redoutent la blague n'ont pas grande confiance dans leur force. Ce sont des Hercules qui craignent les chatouilles. »