« Le silence suppose beaucoup de complicité. »
« Ça doit être ça, la paix. Dépendre de personne, rien attendre du reste du monde, vivre pour soi. Et durer, si tout va bien. »
« On a le choix de ses plaisirs, pas celui de ses souffrances. On dirait plutôt que les souffrances nous choisissent, elles connaissent nos faiblesses et le terrain de jeu de nos illusions. »
« Quand on a vingt ans, la patrie demeure une vague espérance ; à cinquante ans, la patrie n'a plus de sens. »
« Parler, parler pour ne rien dire, parler pour faire peur au silence. Parler pour tout dire. Mais on demande toujours trop aux mots. Plus qu'ils ne peuvent dire. »
« Y a-t-il un âge pour apprendre à vivre ? On dirait que c'est toujours à recommencer. »
« Le travail, c'est la meilleure façon d'oublier qu'on vieillit, même si c'est ça qui nous vieillit. »
« Le temps passé est toujours du bon temps, malgré soi, c'est plus fort que tous les regrets. »
« Pleurer décharge notre lac intérieur. »
« Chaque jour de plus est un jour de moins. »
« Au début, le silence fait mal ; avec le temps, il devient essentiel. »
« Onze ans, on questionne tout, les réponses n'arrivent pas à hauteur des doutes. »
« Le rire dilate l'esprit. »
« On ne rapièce pas le temps passé à coups d'illusions. »