René Dubos, né à Saint-Brice-sous-Forêt le 20 février 1901 et mort à New York le 20 février 1982, est un agronome, biologiste et écologue français.
« L'un des pires démons de la civilisation technologique est la soif de croissance. »
« Des rapports avec la terre basés exclusivement sur l'utilisation de celle-ci en vue de la croissance économique ne peuvent que mener à sa dégradation, en même temps qu'à la dépréciation de la vie humaine. »
« Malgré tous les beaux discours, l'objectif de la plupart des écoles, y compris les universités, est le conditionnement social plutôt que le développement de l'individu. »
« L'un des pires démons de la civilisation technologique est la soif de croissance, laquelle est attirée par d'innombrables facteurs institutionnels, allant du prestige international à la promotion immobilière et à d'autres formes de publicité commerciales. »
« C'est la diversité, et non l'efficacité, qui est la condition sine qua non d'une vie humaine riche et créatrice. »
« L'art est le produit d'une magie suggestive intégrant le sujet et l'objet, et il résulte toujours du rapport étroit entre l'artiste et le monde extérieur. »
« La vie consiste à jongler sur une corde raide. »
« La relation existant entre l'humanité et la nature doit être faite de respect et d'amour, non de domination. »
« La liberté absolue serait insupportable parce qu'elle exigerait de tous les instants et qu'elle impliquerait un réexamen constant de tous nos désirs et activités. »
« C'est dans le processus même d'interdépendance constructive avec le monde et d'adaptation de la nature à ses besoins, à ses désirs et à ses aspirations, que l'homme constitue son humanité. »
« Il est souvent difficile de conserver sa foi en la destinée de l'homme, mais ce n'est que lâcheté de désespérer de l'avenir. »
« Il n'existe pas de problèmes dans la nature, mais seulement des solutions car l'état naturel est un état adaptatif donnant naissance à un système cohérent. »
« Le problème n'est pas de savoir si l'homme modifiera ou non les systèmes natures, mais bien plutôt comment il le fera. »
« Notre salut dépend de notre aptitude à créer une religion de la nature, et un succédané de la magie qui réponde aux besoins et au savoir de l'homme moderne. »