Robert Charbonneau est un écrivain québécois né à Montréal, Québec, le 3 février 1911 et décédé le 26 juin 1967 à Saint-Jovite, Québec.
« Les amitiés de l'adolescence, rien ne peut en effacer complètement la trace dans notre cœur. Ce que nous avons de meilleur, nous le devons à la pureté et à la grandeur des sentiments qu'elles nous ont fait éprouver. »
« L'émancipation sexuelle de la femme a introduit dans les moeurs l'illusion que l'acte d'amour, maintenant dissocié à volonté de la procréation, a perdu son ancienne gravité. »
« Chaque maison a son odeur à laquelle ses habitants ne prennent plus garde, sauf après une longue absence. Quand une maison n'a pas d'odeur, elle effraie ; on a l'impression qu'elle cache un secret, la maladie. »
« Seule l'action peut donner la paix. »
« Certains gestes irréparables s'accomplissent avec une facilité dont on ne manquerait pas de s'effrayer si on s'arrêtait à y penser. »
« La vie nous éloigne bien plus des êtres que la mort. »
« Etre vide, être nul serait tolérable si l'on n'en était pas conscient. »
« Il faut perdre son âme. Mais comment? »
« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« L'amour maternel est le plus près de la miséricorde divine. »
« Nos maladies nous ressemblent. »
« C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. »
« Les enfants sont des entraves quand ils sont jeunes. Plus tard, ils nous quittent. »
« Nées d'une expérience humaine, les idées meurent quand on les en sépare. »