Roger Judrin, né le 26 juillet 1909 à Paris et mort le 14 décembre 2000 à Compiègne, est un écrivain et critique français.
« On ferme les yeux d'un mort, afin de ne plus voir qu'ils ne nous voient plus. »
« La difficulté d'écrire en prose vient de la facilité qu'a M. Jourdain pour en faire. »
« Le livre d'une vie est d'autant plus noir que les pages en sont blanches. »
« La foi... Une aveugle qui donne des yeux à l'espérance. »
« Les écrivains sont des ours de société. Ils goûtent la solitude sur un théâtre. »
« Il ne suffit pas que de bons sentiments soient faux pour que de mauvais sentiments soient vrais. »
« Le public pense tout seul ce qu'on lui dicte. »
« Ce qui me gâte la plupart des livres, c'est qu'au lieu d'être faits pour le salut de l'auteur, ils saluent le public. »
« Dans les jeunes étreintes on a peur de donner la vie; dans les dernières, on redoute de donner la sienne. »
« Le sage fait son deuil de sa mort. »
« La précision des équivoques est l'un des charmes du style. »
« La vieillesse nous paraîtrait naturelle, si l'âme n'était que l'idée du corps. »
« On s'aperçoit de ce qu'on cherchait après qu'on a trouvé ce qu'on ne cherchait pas. »
« On ne se prépare pas plus à la mort qu'on ne s'était préparé à vivre. »