Yasmina Reza est une femme de lettres française, née le 1er mai 1959 à Paris.
« Le réel, au fond, n'existe qu'en soi. Il est foisonnant mais il foisonne pour rien si vous n'allez pas vous frotter à lui de la manière la plus violente ou la plus amoureuse, ce qui revient au même. »
« J'écris sur le fil de l'essentiel. En cherchant à dire quasiment tout avec presque rien. »
« La légèreté est nécessaire, sinon le tragique serait mortel. »
« Rien ne fait plus souffrir que d'aimer. Rien. Il faudrait ne pas aimer pour ne pas souffrir. »
« L'écriture n'est pas une fin en soi, elle est la nostalgie d'un ravissement. »
« Tout ce qui est de l'ordre du charnel, du passionnel, du désir est contradictoire avec l'amour. A cause de l'aspect possessif. »
« Avec un portable, le monde entier peut faire intrusion chez vous et entraîner le pire. »
« La route du bonheur est peut-être la route de l'oubli. »
« C'est une illusion de croire que l'admiration puisse avoir un prolongement affectif. »
« L'être humain n'est pas loin de se montrer désespérant. Il est toujours attiré par la médiocrité. »
« La passion, la douleur, sont des éléments qui contiennent un peu d'absolu, qui font qu'il y a plus que le soi de tous les jours. »
« Est-ce que vieillir consiste à développer une parodie de soi ? »
« Seuls comptent les actes. »
« Un homme âgé n'est plus en devenir social, il est en devenir de vieillissement et de mort, en devenir humain. Il n'a plus à en être, il est au cœur de l'être pur. »