« Ecrire est une forme de mensonge. C'est-à-dire de fiction, de hâblerie, de mystification. Simplement parce qu'on ne peut pas tout dire. »
« Contrairement à ce que l'on imagine, l'idée de la modernité n'est pas liée au tricotage de la prose. Fond et forme sont inséparables, écrire plat, c'est écrire faux. »
« Il n'existe pas de forme plus haute d'appartenance à un peuple que d'écrire dans sa langue. »
« Ecrire une biographie, ce n'est pas livrer en pâture une succession uniforme de détails intimes, mais chercher, par le témoignage et l'enquête... à faire comprendre à qui l'on a affaire. »
« Écrire proprement sa langue est une des formes du patriotisme. »
« Il n'est pas de plus grand plaisir que d'écrire, quand on a le bon destinataire : la vie, en fin de compte, n'existe que d'être solidifiée par les mots, transformée en récit plein de dérision. »
« Il ne suffit pas d'observer et de décrire le monde, mais il faut le transformer par l'activité humaine. »
« Le moment vous avez à votre cœur cette chose extraordinaire appelée l'amour et sentez la profondeur, le plaisir, l'extase d'elle, vous découvrirez que cela pour vous le monde est transformé. »
« Ecrire, c'est transformer des abîmes de banalités en sommets mythologiques. »
« Ecrire, c'est espérer. Ecrire, c'est transformer une chose en une autre. C'est se solidariser avec les autres. Ecrire, c'est l'essentiel dans sa pureté. »
« Ecrire, c'est changer le signe des choses, transformer la douleur passée en jouissance présente, faire de l'art avec la mort. »