« Par le petit garçon qui meurt près de sa mère - Tandis que des enfants s'amusent au parterre - Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment - Son aile tout à coup s'ensanglante et descend - Par la soif et la faim et le délire ardent - Je vous salue Marie. »
« Je vous salue, ô roses, étoiles solennelles. Roses, rose joyaux vivants de l'infini, bouches, seins, vagues âmes parfumées, larmes, baisers! grains et pollen de lune, ô doux lotus sur les étangs de l'âme, je vous salue, étoiles solennelles. »
« Le léopard ne salue pas la gazelle, si ce n'est pour sucer son sang. »
« L'amour constant ressemble à la fleur du soleil, - Qui rend à son déclin, le soir, le même hommage - Dont elle a, le matin, salué son réveil! »
« Par la mère apprenant que son fils est guéri - Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid - Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée - Par le baiser perdu, par l'amour redonné - Et par le mendiant retrouvant sa monnaie - Je vous salue Marie. »
« Nobles et mystérieux triomphes qu'aucun regard ne voit, qu'aucune renommée ne paye, qu'aucune fanfare ne salue. »
« Je te salue, ô Mort! Libérateur céleste; - Tu ne m'apparais point sous cet aspect funeste - Que t'a prêté longtemps l'épouvante ou l'erreur. »
« Je dois vous laisser, ma tombe ferme à minuit. Le mourant vous salue! »
« ... Mon Dieu qui n'êtes personne, donnez-moi chaque jour ma chanson quotidienne, mon Dieu qui êtes un clown, je vous salue, je ne pense jamais à vous, je pense à tout le reste, c'est déjà bien assez de travail, amen. »
« Il n'est pas nécessaire, parce que vous êtes duc, que je vous estime; mais il est nécessaire que je vous salue. »
« Quand irons-nous, par delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition, adorer - les premiers! - Noël sur la terre! »
« L'amusant, au théâtre, c'est de sortir aux entractes, de saluer, de serrer des mains, d'entendre des opinions et de s'en faire une moyenne, avec toutes les extrêmes, sans effort, sur la pièce. »
« Il est deux femmes qu'il faut saluer avec un infini respect : la vierge volontaire et la mère de famille accomplie. »
« Deux hommes qui ne se connaissent pas sont capables, par amour-propre, de passer l'un à côté de l'autre, dans un désert, sans se saluer. »