« Là où il n'y a pas de puissance commune, il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas d'injustice. La force et la ruse sont, en guerre, les deux vertus cardinales. »
« Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun contre chacun. »
« Le vrai et le faux sont des attributs du langage, non des choses. Et là où il n'y a pas de langage, il n'y a ni vérité, ni fausseté. »
« La force et la fraude sont les deux armes principales des hommes en guerre. »
« ... La compétition dans la poursuite des éloges incline à révérer l'antiquité: car on rivalise avec les vivants, non avec les morts; à ceux-ci, on attribue plus que leur dû, afin de pouvoir mieux obscurcir la gloire de ceux-là. »
« Le désir de connaître le pourquoi et le comment est appelé curiosité. »
« La papauté n'est rien d'autre que le fantôme du défunt Empire romain, siégeant couronné sur sa tombe. »
« Le privilège de l'absurdité est réservé à la seule créature humaine. »
« Toute connaissance est souvenance. »
« La valeur ou l'importance d'un homme, c'est comme pour tout autre objet, son prix, c'est-à-dire ce qu'on donnerait pour disposer de son pouvoir. »
« L'oisiveté est la mère de la philosophie. »
« Beaucoup de souvenirs ou le souvenir de nombreuses choses, c'est ce qu'on nomme expérience. »
« Ceux qui approuvent une opinion l'appellent opinion; mais ceux qui la désapprouvent l'appellent hérésie. »
« La mémoire est un geste en soi. »