« A l'oubli succède l'indifférence de l'oubli comme un écho muet qui prolonge la durée et augmente l'espace de l'oubli. »
« Un sot a beau demeurer des années en contact avec la science, il ne connaîtra pas plus le goût de la science que la cuiller plongée dans la sauce ne connaît le goût de la sauce. »
« Souviens-toi que tu es comme un acteur dans le rôle que l'auteur t'a confié : court, s'il est court ; long, s'il est long. Il dépend de toi de bien jouer ton rôle, mais non de le choisir. »
« Se retrouver après une longue séparation est plus agréable qu'une nuit de noces. »
« Après huit ans de vie commune, elle est partie enfin. - Enfin, me voilà seul! - Je le souhaitais depuis longtemps. - Je vais donc enfin vivre seul! - Et, déjà, je me demande avec qui. »
« Lorsqu'un Allemand cultivé plonge dans une phrase, vous ne le revoyez plus jusqu'à ce qu'il réapparaisse de l'autre côté de l'Atlantique, le verbe à la bouche. »
« On met longtemps à devenir jeune. »
« Prolonger les adieux ne vaut jamais grand-chose; ce n'est pas la présence que l'on prolonge, mais le départ. »
« Le secret de la longévité de notre mariage ? Un bon restaurant deux fois par semaine. Dîner aux chandelles et musique douce... Elle le mardi, moi le vendredi. »
« Celui qui a plongé son regard dans l'oeil vitreux d'un soldat mourant sur un champ de bataille réfléchira à deux fois avant d'entreprendre une guerre. »
« Le désespoir, lui-même, pour peu qu'il se prolonge, devient une sorte d'asile dans lequel on peut s'asseoir et reposer. »
« Les sanglots longs - Des violons - De l'automne - Blessent mon cœur - D'une langueur - Monotone. »
« La proximité installe, à la longue, une étrange distance. »
« Prends soin de ton nom car il te restera plus longtemps qu'une grosse somme d'or. »