« La lâcheté tend à projeter sur les autres la responsabilité qu'on refuse. »
« Le manège est un univers en miniature, chargé de tout ce qu'il y a de mortel, de fatal, de damné dans l'univers. »
« En littérature, il n'y a pas de bons thèmes ni de mauvais thèmes, il y a seulement un bon ou un mauvais traitement du thème. »
« Les contacts dans l'action, la race, le métier, le lit ou le stade étaient des contacts de branches et de feuilles qui s'entrelacent et se caressent d'arbre en arbre tandis que les troncs élèvent, dédaigneux, leur parallèles inconcilliables. »
« Après quarante ans, c'est sur la nuque que nous portons notre véritable visage, regardant désespérément en arrière. »
« La raison ne nous sert qu'à disséquer la réalité dans le calme ou à analyser ses futures tempêtes, mais jamais à résoudre une crise sur l'instant. »
« Maintenant, depuis que suis en France, je me sens bien argentin. »
« A un moment donné, pour que quelque chose fonctionne de nouveau, il faut prendre le risque de tout perdre. »
« L'amour est un chien. Un chien dont on ne sait jamais ce qu'il a dans le tête. Tu peux le caresser. Il répond à tes caresses. Et puis, un jour, il te mord, tu ne sais pas pourquoi. »
« Pour se sentir respectable, il faut respecter les autres. »
« Si on avait la vie qu'on rêve, on rêverait de la vie qu'on a. »
« Entre ce qu'on cherche à exprimer, ce qu'on parvient à exprimer et ce que les gens comprennent, le mode de communication tient plus du téléphone arabe que de la photocopie. »
« On ne mesure jamais assez à quel point on a peu d'importance aux yeux des autres. »
« A trente ans, nous avons l'apparence des adultes, l'apparence de la sagesse, mais l'apparence seulement. Et si peur de mal faire ! »