« Ceux qu'on condamne au supplice affectent quelquefois une constance et un mépris de la mort qui n'est en effet que la crainte de l'envisager. De sorte qu'on peut dire que cette constance et ce mépris sont à leur esprit ce que le bandeau est à leurs yeux. »
« Il faut prêcher sur la vie, non sur la mort ; répandre l'espoir et non la crainte ; et cultiver en commun la joie, vrai trésor humain. C'est le grand secret des sages et ce sera la lumière de demain. »
« Souvent même la crainte de la mort pénètre les humains d'une telle haine de la vie qu'ils se donnent volontairement la mort dans l'excès de leur détresse, oubliant que la source de leurs peines est cette crainte elle-même. »
« La biographie ajoute une crainte à la mort. »
« L'amour de la vie n'est-il pas une illusion ? La crainte de la mort n'est-elle pas une erreur ? Le départ est-il réellement un malheur ? Ne conduit-il pas, comme celui de la fiancée qui quitte la maison paternelle, à un autre bonheur ? »
« Longévité : prolongation peu commune de la crainte de la mort. »
« L'homme n'a qu'un mal réel : la crainte de la mort. Délivrez-le de cette crainte et vous le rendrez libre. »
« Ne sais-tu pas que la source de toutes les misères de l'homme, ce n'est pas la mort, mais la crainte de la mort ? »
« La crainte du Seigneur est une source de vie pour éviter la chute qui donne la mort. »
« Le principe de tous les maux pour l'homme, de la bassesse, de la lâcheté, ce n'est pas la mort, mais plutôt la crainte de la mort. »
« La crainte de la mort fait oublier tous les maux, et toutes les incommodités de la vie. »
« Le suicide n'est pas une lâcheté comme le disent les prêcheurs qui exagèrent. Ce n'est pas non plus un acte de courage. C'est une lutte entre deux craintes. Il y a suicide quand la crainte de la vie l'emporte sur la crainte de la mort. »
« Pourquoi les hommes sont-ils si sots, si subjugués par la coutume ou par la crainte de faire un testament, en un mot, si imbéciles, qu'après eux ils laissent aller leurs biens à ceux qui rient de leur mort plutôt qu'à ceux qui la pleurent? »
« La nature, épuisée par la douleur, assoupit quelquefois le sentiment dans les malades, et arrête la volubilité de leur esprit; et ceux qui redoutaient la mort sans péril, la souffrent sans crainte. »