« On assure que, Voltaire ayant fait présenter aux comédiens sa tragédie de Mérope, sans leur apprendre qu'il en était l'auteur, elle fut refusée, parce qu'il n'y avait point dans cette pièce d'autre amour que la tendresse maternelle. »
« Qu'il est dur de haïr ceux qu'on voudrait aimer. »
« L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit. »
« Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien. »
« L'hypocrite sourit, l'énergumène aboie. »
« Un seul mauvais exemple, une fois donné, est capable de corrompre toute une nation, et l'habitude devient une tyrannie. »
« Une passion naissante et combattue éclate ; un amour satisfait sait se cacher. »
« La lecture agrandit l'âme, et un ami éclairé la console. »
« Si l'on n'est pas sensible, on n'est jamais sublime. »
« Courtes lettres et longues amitiés, tel est ma devise. »
« Lorsqu'une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu'elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance. »
« Quand une fois la calomnie est entrée dans l'esprit d'un roi, elle est comme la goutte chez un prélat : elle n'en déloge plus. »
« Je meurs en adorant dieu, en aimant mes amis, en ne détestant pas mes ennemis, en haissant la superstition. »
« La politique est le premier des arts et le dernier des métiers. »