« Ecrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté. »
« La France et l'Allemagne sont les deux ailes de l'Occident. Qui brise l'une empêche l'autre de voler. »
« La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. »
« Une discussion est impossible avec quelqu'un qui prétend ne pas chercher la vérité, mais déjà la posséder. »
« La fatalité, c'est l'excuse des âmes sans volonté. »
« Ce que le public réclame, c'est l'image de la passion, non la passion elle-même. »
« La vie est l'arc ; et la corde est le rêve. Où est le Sagittaire ? »
« Il n'y a qu'un héroïsme au monde : c'est de voir le monde tel qu'il est, et de l'aimer. »
« La politesse vaut mieux que la sincérité, car la politesse fait toujours confiance à l'intelligence d'autrui. »
« L'art doit supprimer la violence, et seul il peut le faire. Sa mission est de faire régner le royaume de Dieu, c'est-à-dire l'amour. »
« JE T'AIME est sans nuances. Il supprime les explications, les aménagements, les degrés, les scrupules. »
« Nous avons peut-être une leçon à entendre de la présence muette et immobile des objets. »
« Parler, et à plus forte raison discourir, ce n'est pas communiquer... C'est assujettir. »
« Quand l'ordre est l'injustice, le désordre est déjà un commencement de justice. »