« Le regard, la voix, la respiration, la démarche sont identiques ; mais comme il n'a pas été donné à l'homme de pouvoir veiller à la fois sur ces quatre expressions simultanées de sa pensée, cherchez celle qui dit vrai, vous connaîtrez l'homme tout entier. »
« La personne aimée semble immobile, éternelle sous nos baisers, mais, dès que le temps aux joues gonflées de vent souffle dessus, l'amour s'enfuit dispersé ne laissant au cœur qu'un peu d'odeur et un chagrin inconsolable. »
« Donnez-vous des rendez-vous partout, - Dans les champs, dans les choux, - Faites-vous des baisers tout de suite, - Des serments sur le grand huit. - Le temps passe à toute vitesse, - Roulez jeunesse. »
« Dans les contes pour enfants, les princesses donnent des baisers aux crapaud. Dans la vie réelle, les princesses embrassent les princes et ceux-ci se transforment en crapauds. »
« Dès qu'on parle une langue étrangère, les expressions du visage, des mains, le langage du corps changent. On est déjà quelqu'un d'autre. »
« Je vous salue, ô roses, étoiles solennelles. Roses, rose joyaux vivants de l'infini, bouches, seins, vagues âmes parfumées, larmes, baisers! grains et pollen de lune, ô doux lotus sur les étangs de l'âme, je vous salue, étoiles solennelles. »
« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »
« Il en est des baisers comme des confitures : ils s'attirent, ils s'accélèrent, ils s'échauffent les uns par les autres. »
« Il en est des baisers comme des confidences : ils s'attirent, ils s'accélèrent, ils s'échauffent les uns par les autres. »
« Les baisers sont plus attendus que la sagesse. »
« Avec les baisers profonds et les caresses de la langue, nous revenons à notre lointain passé, à la nourriture transmise de bouche à bouche. »
« Alors, ô ma beauté! dites à la vermine - Qui vous mangera de baisers, - Que j'ai gardé la forme et l'essence divine - De mes amours décomposés! »
« Vous croyez encore que l'on n'embrasse qu'avec les lèvres ; mais les vrais baisers sont des sourires. »
« Baise m'encor, rebaise-moi et baise; - Donne m'en un de tes plus savoureux; - Donne m'en un de tes plus amoureux, - Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise. - Ainsi mêlant nos baisers, tant heureux, - Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise. »