« Les explications font dépenser du temps et du papier, retardent l'action et finissent par ennuyer. Le mieux, c'est de lire attentivement. »
« Commence par faire le nécessaire, puis fait ce qu'il est possible de faire et tu réaliseras l'impossible sans t'en apercevoir. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Nous ne sentons le prix de nos amis qu'au moment où nous sommes menacés de les perdre. Nous sommes même assez insensés quand tout va bien pour croire que nous pouvons impunément nous éloigner d'eux. »
« En ce temps-là, la vieillesse était une dignité ; aujourd'hui, elle est une charge. »
« La personne aimée semble immobile, éternelle sous nos baisers, mais, dès que le temps aux joues gonflées de vent souffle dessus, l'amour s'enfuit dispersé ne laissant au cœur qu'un peu d'odeur et un chagrin inconsolable. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. »
« Il y a des temps où l'on ne doit dépenser le mépris qu'avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. »
« L'homme n'a pas besoin de voyager pour s'agrandir ; il porte avec lui l'immensité. »
« Lorsqu'on regarde sa vie passée, on croit voir sur une mer déserte la trace d'un vaisseau qui a disparu. »
« Il faut des torrents de sang pour effacer nos fautes aux yeux des hommes, une seule larme suffit à Dieu. »
« La vieille Europe ; elle ne revivra jamais : La jeune Europe offre-t-elle plus de chances ? »
« Les Blancs changent sans arrêt le monde pour l'adapter à la vision fluctuante qu'ils ont de l'avenir. Les aborigènes mobilisent toute leur énergie mentale pour laisser le monde dans l'état où il était. En quoi cette conception est-elle inférieure ? »