« Un conteur est un monsieur qui, ne sachant pas écrire, débite prétentieusement des balivernes. »
« Vraiment, quand j'y songe, la littérature n'a qu'une raison d'être, sauver celui qui la fait du dégoût de vivre ! »
« A quoi bon bouger, quand on peut voyager si magnifiquement dans une chaise ? »
« Les timbales au fond rougi par l'abondance. »
« Aimer sans espoir, à blanc, ce serait parfait s'il ne fallait pas compter avec les intempéries de sa cervelle ! »
« L'art étant devenu une des occupations recherchées des riches, les expositions se suivent avec un égal succès, quelles que soient ce qu'on exhibe, pourvu que les négociants de la presse s'en mêlent et que les étalages aient lieu dans une galerie connue. »
« La force du sadisme, l'attrait qu'il présente, gît tout entier dans la jouissance prohibée de transférer à Satan les hommages et les prières qu'on doit à Dieu... »
« Un été orageux sévit, charriant tous les énervements, affadissant toutes les volontés... »
« Il faut se laisser aller à vau-l'eau; Schopenhauer a raison, se dit-il, la vie de l'homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui. »
« Les queues de siècle se ressemblent. Toutes vacillent et sont troubles. »
« La réalité ne pardonne pas qu'on la méprise ; elle se venge en effondrant le rêve, en le piétinant, en le jetant en loques dans un tas de boue ! »
« Vouloir se confiner dans les buanderies de la chair, rejeter le suprasensible, dénier le rêve, ne pas même comprendre que la curiosité de l'art commence là où les sens cessent de servir! »
« Pourquoi l'Eglise a-t-elle voulu ériger en dogmes les croyances les plus absurdes? »
« Au fond, en littérature, on arrive, comme dans l'armée, à l'ancienneté ; le principal est de débuter. »