« Le terrorisme... C'est la propagande par l'action. »
« Déblatérer : parler beaucoup pour chasser le cafard. »
« Le cafard est un besoin d'aimer que seul un baiser peut apaiser. »
« La mort. L'horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte. »
« Ecrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté. »
« La femme fut formée d'une côte d'Adam. Voilà une côte sur laquelle il y a eu bien des naufrages. »
« La souffrance d'autrui, même lorsqu'on connaît la cause, est une porte verrouillée de l'intérieur contre laquelle on ne peut que frapper discrètement pour que l'autre sache qu'il n'est pas seul. »
« La raison pour laquelle les mouches peuvent voler et nous pas, c'est tout simplement qu'elles ont une foi parfaite, car avoir la foi, c'est avoir des ailes. »
« La société dans laquelle on est ressemble à une espèce d'avion de ligne où tous les voyants seraient au rouge dans le cockpit et qu'à l'arrière on continue soit à boire le champagne soit éventuellement à se quereller. »
« Celui qui feint d'envisager la mort sans effroi ment.Tout homme craint de mourir, c'est la grande loi des êtres sensibles, sans laquelle toute espèce mortelle serait bientôt détruite. »
« Le prix modeste du papier est la raison pour laquelle les femmes commencèrent par réussir en littérature avant de le faire dans d'autres professions. »
« Le bonheur ne dépend pas de l'endroit où l'on vit, mais de la personne avec laquelle on est. »
« L'oiseau chante, même si la branche sur laquelle il est perché craque, parce qu'il sait qu'il a des ailes. »
« La tâche à laquelle nous devons nous atteler, ce n'est pas de parvenir à la sécurité, c'est d'arriver à tolérer l'insécurité. »