« Le raisonnement de l'humanité tient tout entier dans cette bassesse : "Si je ne te crains pas, je me fous de toi." »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Les gens ne sont jamais tout à fait ce qu'ils donnent l'impression d'être. Sauf les vaniteux et les égocentriques qui participent vraiment du bois pourri qu'ils font paraître. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« Les mondes nouveaux doivent être vécus avant d'être expliqués. »
« Chacun est redevable à Dieu dans la mesure de son appel. Pas davantage. Il nous a créés libres. Il nous veut libres. »
« Rien n'arrive sans une cause. Et les desseins les plus inattendus naissent de profonds sillons de l'âme... »
« Il n'y a pas d'éternité dans le regard de l'homme, et encore moins dans celui du poète qui regarde l'homme. Car l'artiste est celui qui inspire plutôt que celui qui est inspiré. »
« Parler de soi aux autres, c'est se suicider un peu. »
« Connaître le secret d'une personne est une force, le confier est une faiblesse. »
« Ce moment privilégié où la conscience d'être prime celle du corps. »