« La mort. L'horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte. »
« Dans ces moments d'intense découragement, une phrase maladroite peut achever les plus vaillants. Un message sincère peut, en revanche, ressusciter les volontés moribondes. »
« L'éducation ne se borne pas à l'enfance et à l'adolescence. L'enseignement ne se limite pas à l'école. Toute la vie, notre milieu est notre éducation, et un éducateur à la fois sévère et dangereux. »
« La nostalgie que nous avons des pays que nous ne connaissons pas n'est peut-être que le souvenir de régions parcourues en des voyages antérieurs à cette vie. »
« Entre gens de même sincérité, point besoin de serments. Il suffit d'une phrase fermement dite. »
« Il vaut mieux garder la nostalgie d'un paradis en le quittant que de le transformer en enfer en y restant. »
« La nostalgie, c'est comme les coups de soleil : ça fait pas mal pendant, ça fait mal le soir. »
« "Le droit à l'erreur", toute petite expression, tout petit bout de phrase, mais qui te le donnera ? Qui, à part toi ? »
« On ne peut jamais tourner une page de sa vie sans que s'y accroche une certaine nostalgie. »
« La génération formée à l'école des notions scientifiques va à la rencontre de la plus forte déception qui soit : celle de la vanité du savoir. »
« Les mots me font l'effet d'un pensionnat de petits garçons que la phrase mène en promenade. »
« C'est l'enfant lui-même qui doit s'éduquer, s'élever avec le concours des adultes. Nous déplaçons l'acte éducatif : le centre de l'école n'est plus le maître mais l'enfant. »
« Le théâtre est une école de larmes et de rire, une tribune libre où l'on peut défendre des morales anciennes ou équivoques et dégager, au moyen d'exemples vivants, les lois éternelles du cœur et des sentiments de l'homme. »
« Ce qui me tue, dans l'écriture, c'est qu'elle est trop courte. Quand la phrase s'achève, que de choses sont restées au-dehors ! »