« Est comique le personnage qui suit automatiquement son chemin sans se soucier de prendre contact avec les autres. Le rire est là pour corriger sa distraction et pour le tirer de son rêve. »
« Belles personnes, - Rayonnez, fleurissez, soyez des échansonnes - De rêve, d'un sourire enchantez un trépas, - Inspirez-nous des vers... Mais ne les jugez pas! »
« Le plus haut dans l'art, ce n'est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de nous mettre en rut ou en fureur, mais d'agir à la façon de la nature, c'est-à-dire de faire rêver. »
« Elle a toujours les yeux ouverts - Et ne me laisse pas dormir. - Ses rêves en pleine lumière - Font s'évaporer les soleils, - Me font rire, pleurer et rire, - Parler sans avoir rien à dire. »
« Appeler, crier, prier (peut-être écrire), c'est pour le langage, l'équivalent du rêve pour la vue. »
« Ecrire, c'est rendre le sommeil aux mots. La page est le dortoir; alors le rêve prend les rênes et tu peux boire à l'étape. »
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenons à arracher au monde un morceau. »
« Il ne suffit pas de se réveiller un beau matin avec l'envie de faire une bonne action pour que la personne à qui on donne un coup de main devienne tout à coup propre et rasée et vous dise merci avec un grand sourire. »
« Molière, par les chefs-d'oeuvre comiques qu'il avait osé écrire en prose, avait forcé le public à revenir d'une prévention (sur la comédie en vers) si contraire à son propre plaisir. »
« Ecrire, écrire le pourquoi on veut écrire, écrire son besoin d'écrire,c'est écrire sa tourmente, sa révélation, sa tension. C'est délier sa peur ! »
« Pour avoir le temps d'écrire il faut avoir celui de rêver. »
« L'abbé de Saint-Pierre était si attaché à l'Académie, si persuadé qu'elle l'avait jugé avec une précipitation dont elle se repentait, que, dix-huit mois après sa destitution, il crut pouvoir lui écrire de nouveau, pour la prier de revenir sur son affaire. »