« Le bonheur s'alimente volontiers de malentendus. »
« Le tabac, c'est mauvais pour l'état général mais, pour l'Etat en particulier, excellent pour le coffre. »
« Combattre pour la paix, il paraît que c'est de bonne guerre. »
« Quand je vois tous ces couples fidèles je me dis que tout le monde peut se tromper. »
« Tout homme a dans son cœur un cochon qui sommeille. Qui vivra verrrat. »
« Je suis objecteur de science-con. »
« Avant de me dire que né dans la poussière je redeviendrais poussière, ils devraient d'abord balayer devant leur porte ! »
« Pour Juliette, tous les chemins mènent à Roméo. »
« Ne dites jamais de quelque chose : c'est acquis. Dites : c'est à moi ! »
« La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle. »
« Ces lois sont d'une logique ! Pour expulser les gens, on leur fait une mise en demeure. »
« Ecrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté. »
« Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain. »
« J'ai toujours été frappé par le comportement d'ivrogne des enfants en bas âge : ils bégaient, titubent, trébuchent, passent sans transition du rire aux larmes et réciproquement. Qu'est-ce que ce serait si, en plus, ils buvaient de l'alcool ! »