« Un personnage de roman, c'est n'importe qui dans la rue, mais qui va jusqu'au bout de lui-même. »
« L'homme a voulu vivre en société, mais aussi depuis qu'elle existe, l'homme emploie une bonne part de son énergie à lutter contre elle. »
« Je ne regrette pas les grosses sommes que j'ai dilapidées. L'idée d'être l'homme le plus riche du cimetière me répugne. »
« Il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti... Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre. »
« J'ai toujours aimé les jeunes filles. Quand j'avais huit ans, c'était plus grave : elles étaient encore plus jeunes. »
« Il est aussi absurde de regretter le passé que d'organiser l'avenir. »
« Je n'utilise pas d'adverbes. Je n'utilise que des mots à trois dimensions. »
« Nous sommes un peu comme des éponges qui aspirons la vie sans le savoir et qui la rendons ensuite, transformée, sans connaître le travail d'alchimie qui s'est produit en nous. »
« L'union la plus grande possible que l'on peut avoir entre deux êtres, c'est faire l'amour. Ce n'est pas avec des mots que l'on communique. »
« Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va partir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ? »
« Nous sommes tous des ratés, puisque ça finit par la mort. »
« Moins on est intelligent, plus on a de chance d'être romancier. Sinon, on écrit des thèses. »
« L'homme, c'est chez la femme que je l'ai trouvé. »
« Les événements mémorables ne ressemblent jamais à ce qu'on attend d'eux. »