« La souffrance ne se partage pas, encore moins l'oubli que, par ténacité, on trouve parfois dedans. »
« Ce qu'il y a parfois de beau avec l'automne, c'est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l'espace, brutalement, semble se gorger de soleil. »
« Vivre, quelle souffrance, et quelle souffrance sans partage ! »
« Quand on vit enfin, on ne réfléchit pas sur ce qu'on vit : on en profite tout simplement. Le questionnement vient après, une fois que le corps s'est délesté de sa fureur de vivre. »
« On ne réalise jamais ses rêves les plus profonds. Au mieux on, on ne fait que les effleurer, sans doute pour que cela devienne plus amer au fond de soi. »
« On ne fuit jamais assez loin et on ne se fuit jamais assez longtemps ! Car toujours vous rejoint l'inadmissible. »
« Rien n'intrigue davantage d'un certain langage, et l'accent qu'on met dedans. »
« Ce n'est pas ce qu'on fait sortir de soi dans la poésie des autres qui est important, mais le fait d'avoir enfin une oreille pour l'entendre. »
« Rien ne se perd jamais sinon soi-même, et c'est sans intérêt pour personne. »
« Lorsqu'on ne choisit pas, on ne peut aimer ni les choses ni les êtres. Au mieux peut-on les voir avec indifférence. »
« C'est toujours très curieux ce qui se passe quand on se meurt d'amour et qu'on n'a personne pour se jeter dedans, follement. »
« On ne force pas le secret. Ou le secret vient comme de lui-même à soi, ou bien le secret vous est interdit. »
« Etre nus, c'est ne plus rien se cacher, c'est ne même plus avoir besoin de mots car le corps parle de lui-même, dans cet ailleurs de l'enfance qui n'est plus que la simplicité quand elle sait s'habiter. »
« La justice n'a rien à voir avec la loi parce que la loi est au-dessus de tout et qu'il y a juste les incapables qui essaient de la changer en justice pour ne pas avoir à y faire face. »