« La liberté enfante l'anarchie, l'anarchie conduit au despotisme et le despotisme ramène la liberté. »
« Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement, c'est la pitié, surtout quand il la mérite. »
« Le but de la société n'est-il pas de procurer à chacun le bien-être ? »
« Le livre vaut-il le glaive, la discussion vaut-elle l'action ? »
« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d'en faire légalement de très petites. »
« Depuis la mollesse d'une éponge mouillée jusqu'à la dureté d'une pierre ponce, il y a des nuances infinies. Voilà l'homme. »
« Il n'y a pas de sciences ou de vertus qui vaillent une goutte de sang. »
« La haine est un tonique : elle fait vivre, elle inspire la vengeance, mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse. »
« Un homme est bien fort quand il s'avoue sa faiblesse. »
« Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. »
« L'ambitieux se rêve au faîte du pouvoir, tout en s'aplatissant dans la boue du servilisme. »
« Si le monde tolère un malheur, n'est-ce pas pour le façonner à son usage, en tirer profit, le bâter, lui mettre un mors, une housse, le monter, en faire une joie ? »
« Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l'instruction !... »
« Le bonheur engloutit nos forces, comme le malheur éteint nos vertus. »