« On meurt par à-coups, comme on change de classe au lycée. »
« Dans la police, la mégalomanie se développe comme la coqueluche dans une école maternelle. »
« Chez les bonnes gens, la vie est aussi plate qu'un court de tennis. »
« Les discours ressemblent aux courses cyclistes qui se gagnent dans les derniers mètres. »
« Avec le temps, certaines célébrités deviennent comme la Sibérie : on sait qu'elle existe mais personne ne veut y aller. »
« Les hommes sont empêtrés dans leurs fantasmes comme des spaghettis dans du parmesan fondu. »
« Le merveilleux, on s'y habitue plus vite qu'à des godasses trop courtes. »
« Les idées préconçues sont des rails sur lesquels les individus se déplacent. »
« Nos souvenirs sont des rots de l'âme à éventer d'un geste. »
« La science est un train que le mécanicien ne peut arrêter. »
« Un prince sans pognon, c'est un taxi londonien sans essuie-glaces. »
« La vie est grise, avec tous ces gens consternés ressemblant à des parapluies en train de sécher. »
« Le malheur est à l'art ce que le fumier est à la culture maraîchère. »