« La cathédrale, comme la plaine, comme la forêt, a son atmosphère, son parfum, sa lumière, son clair obscur, ses ombres. »
« Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais. »
« Le souvenir est une rose au parfum discret que l'on arrose avec les larmes du regret. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Une civilisation trouve son équilibre entre le spirituel et le quantitatif, entre la ninalité et la causalité. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« La civilisation n'est pas un entassement, mais une construction, une architecture. »
« Sway ! »
« Inutile de se faire des illusions, notre vie est exactement ce que nous la faisons et personne, sauf nous-mêmes, n'est responsable des succès ou des échecs qui nous incombent. »
« Le suprématisme est le sémaphore de la couleur dans l'illimité. J'ai débouché dans le blanc, camarades aviateurs, voguez à ma suite dans l'espace sans fin. »