« Accomplir une révolution, c'est faire un tour complet sur soi-même, autant dire revenir au point de départ. »
« Il y a des ruptures fécondes, à condition qu'on les soutienne. »
« Si Dieu a fait un monde d'amour, vous êtes faits pour le retrouver. »
« Tous les pays du monde qui n'ont plus de légendes seront condamnés à mourir de froid. »
« L'enfant centralise les espoirs, les travaux et les luttes. »
« Quand la conscience humaine frémit sous le coup de l'angoisse, elle produit des mouvements d'une magnifique témérité, capables de tout sacrifier pour sauver la suprême grandeur de l'existence. »
« Ce n'est que la maturité qui vous apprend à composer avec ceux que l'on méprise et à se méfier des verdicts irrévocables. »
« A vingt ans, on craint le ridicule mais on aime l'excès, on abhorre la solitude, mais on s'isole par son zèle. »
« Le travail produit un grand apaisement et c'est peut-être la forme de bonheur qui est la moins vulnérable. »
« On est toujours ignorant quand on n'a pas l'expérience. »
« Le beau péché du monde est celui de l'esprit. »
« Le désir sexuel est une faim de l'autre, et ressemble par bien des côtés à une pulsion cannibalesque. »
« Si un homme change de femme, c'est afin de trouver chez la nouvelle une oreille vierge pour ses histoires. »
« Il y a deux sortes de femmes. La femme-bibelot que l'on peut manier, manipuler, embrasser du regard, et qui est l'ornement d'une vie d'homme. Et la femme-paysage. Celle-là on la visite, on s'y engage, on risque de s'y perdre. »