« Partir le matin de bonne heure se décide le soir. »
« Une rage de dent commence toujours un samedi soir. »
« Une pièce n'est jamais faite, et quand elle ne se défait pas toute le soir de la première, c'est déjà bien gentil de sa part. »
« Si on ne change pas, on ne grandit pas. Si on ne grandit pas, on ne vit pas vraiment. Grandir exige un abandon provisoire de tout sentiment de sécurité. »
« Remplir les journées, les soirées, occuper les jambes, les têtes, les mains, les ventres, les yeux ! Surtout ne pas se poser de questions. Rien qui puisse arrêter le va-et-vient général : consommer, produire, consommer, produire ! »
« La popularité est un rasoir entre les mains d'un enfant. »
« Le vainqueur ignore l'ironie, arme dérisoire du vaincu. »
« Le sexe des garçons, il leur sert à tout. Ca sert à faire la guerre, président de la République, directeur, aviateur. Ca sert à penser, à tout commander ; à décréter ; à légiférer. Accessoirement, ça sert à faire des enfants et même à faire pipi. »
« La tolérance est un moment provisoire. Elle permet à ceux qui ne s'aiment pas de se supporter mutuellement, en attendant de pouvoir s'aimer. »
« La conscience en réalité se trouve prise entre deux contradictions : ou le bien, sommé d'être bon à tout prix, se niera lui-même, ou le bien, plus soucieux de survivre sera provisoirement infidèle à soi. »
« Le sommeil, aventure sinistre de tous les soirs. »
« La société se caractérisera par une surabondance d'informations. Le défi sera de ne pas confondre l'accessoire et l'essentiel. »
« Rien ne vous rend plus tolérant au bruit d'une soirée chez vos voisins que d'y être invité. »
« Entre la mouche et l'homme, il n'y a que la distance d'un orgueil démesuré, sacrilège, finalement illusoire et sans doute catastrophique. »