« L'homme qui s'adjuge, en vertu de sa supériorité intellectuelle, une plus large part de biens terrestres, perd le droit de maudire l'homme fort qui, aux époques de barbarie, asservissait le faible en vertu de sa supériorité physique. »
« L'égalité n'existe que lorsque chacun produira selon ses forces et consommera selon ses besoins. »
« L'ordre n'a pas de meilleur bouclier que l'étude. »
« Ce qui effraie le plus dans les partis, ce n'est pas ce qu'ils disent, c'est ce qu'ils négligent ou refusent de dire. »
« Une doctrine, quelle qu'elle soit, politique, religieuse ou sociale, ne se produit jamais sans trouver plus de contradicteurs que d'adeptes, et ne recrute quelques soldats qu'après avoir fait beaucoup de martyrs. »
« C'est avec les pauvres que les riches se font la guerre. »
« Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir. »
« Il est peu de vertus plus tristes que la résignation ; elle transforme en fantasmes, rêveries contingentes, des projets qui s'étaient d'abord constitués comme volonté et comme liberté. »
« En réalité, nous ne savons plus rien, nous ne sommes plus sûrs de rien. Lorsqu'on regarde les oeuvres des anciens, on n'a vraiment pas à faire les malins. »
« Le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. »
« L'art du cinéma consiste à s'approcher de la vérité des hommes, et non pas à raconter des histoires de plus en plus surprenantes. »
« Si l'on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite. »
« La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux. »
« Le présent n'est pas un passé en puissance, il est le moment du choix et de l'action. »