« La soumission du peuple n'est jamais due qu'à la violence et à l'étendue des supplices. »
« C'est seulement en côtoyant l'excès qu'on trouve la liberté. »
« Il n'y a pas une seule vertu qui ne soit nécessaire à la nature, et réversiblement, pas un seul crime dont elle n'ait besoin, et c'est dans le parfait équilibre qu'elle maintient des uns et des autres, que consiste toute sa science. »
« Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination. »
« Toute la morale humaine est renfermée dans ce seul mot: rendre les autres aussi heureux que l'on désire de l'être soi-même et ne leur jamais faire plus de mal que nous n'en voudrions recevoir. »
« Je suis l'homme de la nature avant d'être celui de la société. »
« C'est une chose très différente que d'aimer ou que de jouir; la preuve en est qu'on aime tous les jours sans jouir et qu'on jouit encore plus souvent sans aimer. »
« L'univers entier se conduirait par une seule loi, si cette loi était bonne. »
« Respectons éternellement le vice et ne frappons que la vertu. »
« Le pouvoir est par nature, criminel. »
« Le bonheur n'est que dans ce qui agite, et il n'y a que le crime qui agite: la vertu, qui n'est qu'un état d'inaction et de repos, ne peut jamais conduire au bonheur. »
« Il n'y a pas d'horreur qui n'ait été divinisée, pas une vertu qui n'ait été flétrie. »
« Qui sait s'il ne faut pas dépasser beaucoup (la nature) pour entendre ce qu'elle veut nous dire. »
« L'impossibilité d'outrager la nature est, selon moi, le plus grand supplice de l'homme. »