« Nous vivons une époque où l'on se figure qu'on pense dès qu'on emploie un mot nouveau. »
« Les mots boivent notre pensée avant que nous ayons eu le temps de la reconnaître. »
« Pourquoi hésiter jamais sur notre devoir, quand il se reconnaît d'emblée à ce signe : le devoir c'est ce qui nous embête. »
« Les pinces de notre esprit sont des pinces grossières ; en saisissant la vérité, elles la déforment toujours un peu. »
« L'amour est un signe de notre misère. Dieu ne peut aimer que soi. Nous ne pouvons aimer qu'autre chose. »
« Quand nous regardons chez les autres notre instinct de conservation, nous l'appelons égoïsme. »
« Sache que les hommes sont ce qu'est leur époque. »
« Qui n'a pas les moyens de ses ambitions a tous les soucis. »
« Nous ne voulons rien manquer de notre temps : peut-être en est-il de plus beaux, mais c'est le nôtre. »
« On n'est pas tombé d'accord encore si le génie est la perfection de ce qui va mourir, ou la singularité de ce qui va naître. »
« Le langage est notre corps et notre air, notre monde et notre pensée, notre perception et notre inconscient même. »
« Notre enthousiasme, c'est le fanatisme d'en face. »
« Nous percevons toujours ce qui est nouveau chaussé de nos lunettes du passé et notre vue s'y déforme. »
« Les gens sont ce qu'est leur époque. »