« La destinée ne vient pas du dehors à l'homme, elle sort de l'homme même. »
« La chance de la littérature, c'est d'être associée aux destins de la liberté dans le monde : elle reste une forme fondamentale de contestation et de critique de l'existence. »
« Comme il serait préférable que nous comprenions que nous sommes solitude. »
« Seuls les mots de trop signifient quelque chose. »
« Toute censure est stupide par essence puisqu'elle qualifie, précise, décuple les élans de la révolution qui la fera sauter. »
« La respiration est le berceau du rythme. »
« La politique vue avec la perspective d'un intellectuel diffère beaucoup de la pratique. Dans un cas, c'est un exercice de la pensée critique, dans l'autre une lutte pour le pouvoir. »
« La littérature reste une des meilleures garanties pour espérer une sorte de progrès dans nos sociétés hypertechniques. »
« Les larmes empêchent de voir, le deuil encore plus. »
« Si nous ne voulons pas être une société de moutons domesticables et manipulables par toutes les formes de pouvoir, y compris celui de la science, il faut défendre la littérature. »
« Un livre meurt quand le lecteur n'a pas à l'inventer à mesure qu'il le lit. »
« On n'apprend pas à dominer le monde à travers la biologie ou les mathématiques, mais en lisant les poètes, les romanciers, les dramaturges, les essayistes. »
« L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde, pour l'amour de l'être aimé. »
« Qui parle de vaincre ? Ce qui compte c'est de survivre. »