« Le mérite console de tout. »
« Dans une nation qui est dans la servitude, on travaille plus à conserver qu'à acquérir. Dans une nation libre, on travaille plus pour acquérir qu'à conserver. »
« Il faut d'abord bien savoir le latin. Ensuite, il faut l'oublier. »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Je n'aime que ma patrie ; je ne crains que les dieux ; je n'espère que la vertu. »
« Il faut éclairer l'histoire par les lois et les lois par l'histoire. »
« Une monarchie corrompue ce n'est pas un Etat ; c'est une cour. »
« Les grandes récompenses dans une monarchie et dans une république sont un signe de leur décadence, parce qu'elles prouvent que leurs principes sont corrompus. »
« L'espionnage serait peut-être tolérable s'il pouvait être exercé par d'honnêtes gens. »
« Les épigrammes sont des petites flèches déliées, qui font une plaie profonde et inaccessibles aux remèdes. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »
« Le plus grand ridicule pour une femme, c'est d'être un homme. »