« La création est de la part de Dieu un acte non pas d'expansion de soi, mais de retrait, de renoncement. Dieu et toutes les créatures, cela est moins que Dieu seul. »
« On dit souvent que la force est impuissante à dompter la pensée ; mais pour que soit vrai, il faut qu'il y ait pensée. Là où les opinions irraisonnées tiennent lieu d'idées, la force peut tout. »
« Dieu ne juge pas : par lui les êtres se jugent. »
« L'enfer c'est de s'apercevoir qu'on n'existe pas et de ne pas y consentir. »
« Le chagrin amoureux est l'une des plus éprouvantes blessures que nous ayons à combattre car il doit être vaincu seul, et surtout dans le plus grand des silences. »
« Nous vivons dans une époque qui place le courage moral au dessus du courage physique. »
« Que la damnation puisse être éternelle suppose en fin de compte que le péché n'a point de fin. »
« L'art de s'avancer et de parvenir, c'est l'art d'offrir sa main à qui l'on voudrait donner son pied. »
« Si nul ne prenait jamais de risques, Michel-Ange aurait peint les planchers de la chapelle Sixtine. »
« La force temporelle véritable réside aujourd'hui dans les industriels, et la force spirituelle dans les savants. »
« L'homme mortel n'a pas le pouvoir d'écarter le voile du temps afin de dire quel sera l'avenir de sa race. Mais il a la faculté de juger minutieusement le futur par le présent et par le passé. »
« Le mystère reste entier, plus verrouillé que jamais, et nous, la plus rebelle des énigmes, n'auront de cesse d'inventer, entre naître et mourir, de nouvelles raisons de vivre. »
« Le concret, c'est ce qui est intéressant, la description d'objets, de paysages, de personnages ou d'actions ; en dehors, c'est du n'importe quoi. »
« La prison est une blessure pour les corps, pour les esprits ; aucun texte ne lui fait injonction d'être le mouroir des espoirs. »