« La politique vue avec la perspective d'un intellectuel diffère beaucoup de la pratique. Dans un cas, c'est un exercice de la pensée critique, dans l'autre une lutte pour le pouvoir. »
« Au galop ! Jouir, vivre ! Nous sommes mortels ! »
« La littérature reste une des meilleures garanties pour espérer une sorte de progrès dans nos sociétés hypertechniques. »
« Les larmes empêchent de voir, le deuil encore plus. »
« Si nous ne voulons pas être une société de moutons domesticables et manipulables par toutes les formes de pouvoir, y compris celui de la science, il faut défendre la littérature. »
« Telle est notre malédiction, d'aspirer sans cesse à l'absolu, de le perdre sans cesse et d'y survivre toujours. »
« Je suis le captif des mille êtres que j'aime. »
« Un livre meurt quand le lecteur n'a pas à l'inventer à mesure qu'il le lit. »
« Le clonage véritable n'est pas dans les éprouvettes mais sur nos murs, dans nos magasins et sur nos journaux ! »
« Compter, toujours compter, les heures, les minutes, c'est ce qui nous perd. »
« Qui a le pouvoir de changer le cours des chemins invisibles ? On ne peut que suivre celui qui cherchent nos pas. »
« On n'apprend pas à dominer le monde à travers la biologie ou les mathématiques, mais en lisant les poètes, les romanciers, les dramaturges, les essayistes. »
« L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde, pour l'amour de l'être aimé. »
« Qui parle de vaincre ? Ce qui compte c'est de survivre. »