« C'est d'avoir affublé les académiciens d'une épée qui pourrait peut-être expliquer pourquoi ils passent si facilement l'arme à gauche. »
« Académicien ? Non. Le costume coûte trop cher. J'attendrai qu'il en meure un de ma taille. »
« Un académicien, c'est un homme qui, à sa mort, se change en fauteuil. »
« Pardon, mademoiselle, est-il véridique que j'ai couché avec vous le lundi de la semaine dernière? »
« La continuation de l'histoire de l'Académie, éloge rare dans un continuateur, soutient le parallèle avec avantage. »
« Donnez-moi quarante trous du cul et je vous fais une Académie française. »
« Le fauteuil académique est un lit de repos où le bel esprit sommeille. »
« Au Caire et à Paris, vous avez tous les jours cinquante conférences, cinquante réunions académiques: c'est une sorte de boulimie culturelle. »
« La mort d'un académicien est un événement grave à coup sûr, ce n'est pas un événement triste. »
« Les éloges historiques sont en usage dans nos académies des sciences et des belles-lettres, et, à leur exemple, dans un grand nombre d'autres; c'est le secrétaire qui en est chargé. »
« L'Académie française, c'est comme la prostate : elle fait rire quand on en parle. Personne n'a jamais été fichu de savoir à quoi elle servait exactement, mais sur le tard, elle finit toujours par devenir pour tous les hommes un besoin pressant. »
« L'Académie, en le dispensant (l'abbé d'Olivet) de solliciter les suffrages que ses travaux sollicitaient assez, fit en cette occasion ce qu'elle devrait toujours faire; les lettrés et la compagnie y gagneraient. »
« Les Académies sont des sociétés comiques où l'on garde son sérieux. »
« Académie française : la dénigrer mais tâcher d'en faire partie, si l'on peut. »