« De tout temps et dans toute espèce d'avantages, on met plus de passion à obtenir ce qu'on n'a pas qu'à conserver ce qu'on a. »
« Si nous ne riions pas des choses absurdes, nous ne réagirions pas devant la vie. »
« Les lois sont dangereuses quand elles retardent sur les moeurs. Elles le sont davantage lorsqu'elles se mêlent de les précéder. »
« Si l'homme pensait davantage à la fin du moi, ses fins de mois lui paraîtrait bien dérisoires. »
« Ceux qui regrettent leur enfance n'ont jamais dû être petits... »
« Certains êtres féminins ont cette secrète propriété de pouvoir affirmer chacune de leurs laideurs avec tant de tact que celles-ci en deviennent des avantages. »
« C'est sans doute un terrible avantage que de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser. »
« Le grand avantage des provinciaux, c'est qu'après avoir admiré Paris, ils peuvent le quitter. »
« Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va partir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ? »
« Le savant se cherche, et le riche s'évite. »
« Qu'est-ce qui, dans les préceptes de la science, empêche les savants de faire le mal ? »
« Il est regrettable pour l'éducation de la jeunesse que les souvenirs sur la guerre soient toujours écrits par des gens que la guerre n'a pas tués. »
« Qui de vous n'a pas regretté cet âge où le rire est toujours sur les lèvres. »
« Le savant dont les moeurs sont déréglées ressemble à un aveugle qui porte un flambeau dont il éclaire les autres, sans pouvoir s'éclairer lui-même. »