« La poésie doit avoir pour but la vérité pratique. Elle énonce les rapports qui existent entre les premiers principes et les vérités secondaires de la vie. »
« On estime les grands desseins, lorsqu'on se sent capable des grands succès. »
« Les grandes pensées viennent de la raison. »
« J'entends dans le lointain des cris prolongés de la douleur la plus poignante. »
« Le sommeil est une récompense pour les uns, un supplice pour les autres. Pour tous, il est une sanction. »
« Le charme de la mort n'existe que pour les courageux. »
« L'erreur est la légende douloureuse. »
« J'aimerais trouver une femme avec un amant plus laid que moi. »
« Souffrir est une faiblesse, lorsqu'on peut s'en empêcher et faire quelque chose de mieux. »
« Le doute est un hommage rendu à l'espoir. Ce n'est pas un hommage volontaire. L'espoir ne consentirait pas à n'être qu'un hommage. »
« Nul raisonneur ne croit contre sa raison. »
« La vraie douleur est incompatible avec l'espoir. »
« Il existe une convention peu tacite entre l'auteur et le lecteur, par laquelle le premier s'intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C'est le poète qui console l'humanité ! Les rôles sont intervertis arbitrairement. »
« L'éléphant se laisse caresser. Le pou, non. »