« Quelle audace, vouloir analyser les hommes, quand on n'ose pas s'analyser soi-même de peur de découvrir que ce qui nous manque est à jamais inaccessible. »
« Ainsi va le monde, Messieurs-Dames.Voilà, voilà, comment il tourne.Du sang, de la boue et des larmes.Argent, pouvoir, paquet d'embrouilles. »
« On porte son passé, tout son passé dans sa chair et son âme, et il continue de nous miner jusqu'à la ruine. »
« Rire d'un miroir, c'est rire de tout. »
« Chacun de nous n'est-il pas le gardien vigilant de sa propre tristesse? »
« Nous croyons tous à l'impossible, sans quoi nous n'arriverions jamais à l'accomplir. »
« Peut-on survivre à la passion ? Quelle question ! Il faut se demander si on peut s'achever soi-même sans elle. »
« Pourquoi vouloir maîtriser ce que l'on fait malgré soi. »
« Le jazz est vif, douloureux, doux, tendre, lent ; il apaise, il bouleverse, c'est de la musique et ce qu'il rythme est vrai, c'est le pouls de la vie. »
« La justice, l'équité, la hiérarchie, voilà qui donne du poids à l'homme. »
« La guerre n'est pas vraiment un jeu d'hommes. C'est d'abord un jeu d'événements, de pensées, de peuples, d'intérêts, de sentiments, et c'est le jeu de la Liberté, de la Foi, de la Paix, des abstractions familières. »
« La mémoire est l'une des facultés les plus bizarres de notre intelligence. On ne peut vraiment pas s'y fier. »
« Les fantômes existent. Ce sont les parasites de notre mémoire. Ils viennent tantôt du monde, tantôt du plus profond de notre être. Qui peut les conjurer ? »
« Quel est le souverain remède contre la faiblesse ? L'effort. »