« Les hôpitaux, les prisons et les putes, telles sont les universités de la vie. J'ai passé plusieurs licences, vous pouvez me donner du Monsieur. »
« Certains êtres sont comme des sables mouvants ; n'entrez pas dans leur intimité de peur d'être engloutis. »
« Quelle audace, vouloir analyser les hommes, quand on n'ose pas s'analyser soi-même de peur de découvrir que ce qui nous manque est à jamais inaccessible. »
« Je revenais des autres chaque fois guéri de moi. »
« Je retourne aux putes et au scotch, pendant qu'il est encore temps. Si j'y risque ma peau, il me paraît moins grave de causer sa propre mort que celle des autres. »
« Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire. »
« On porte son passé, tout son passé dans sa chair et son âme, et il continue de nous miner jusqu'à la ruine. »
« Toi, tu es laid, et tu ne connais pas ta chance : au moins, si on t'aime, c'est pour une autre raison. »
« Les mariages, les liaisons, les amours d'une nuit l'avaient convaincu que l'acte sexuel ne valait pas ce que les femmes exigeaient en échange. »
« J'ai un projet, devenir fou. »
« Chacun de nous n'est-il pas le gardien vigilant de sa propre tristesse? »
« Nous croyons tous à l'impossible, sans quoi nous n'arriverions jamais à l'accomplir. »
« Peut-on survivre à la passion ? Quelle question ! Il faut se demander si on peut s'achever soi-même sans elle. »
« Le jazz est vif, douloureux, doux, tendre, lent ; il apaise, il bouleverse, c'est de la musique et ce qu'il rythme est vrai, c'est le pouls de la vie. »