« Il y a toujours deux chances pour ne pas retrouver l'ami que l'on quitte : notre mort ou la sienne. »
« On fait des promesses quand on sent le besoin d'affirmer, de solidifier des sentiments que l'on craint de perdre. »
« Les hommes sentent dans leur cœur qu'ils sont un même peuple lorsqu'ils ont une communauté d'idées, d'intérêts, d'affections, de souvenirs et d'espérances. »
« On ne trompe pas l'impuissance : c'est elle qui ment en tendant une main incapable de recevoir. »
« La pensée agit sur le corps d'une manière inexplicable ; l'homme est peut-être la pensée du grand corps de l'univers. »
« Ce n'est pas de mourir qu'il faut craindre, mais de vieillir. »
« On s'irrite moins en fonction de l'offense reçue qu'en raison de l'idée qu'on s'est formée de soi. »
« Je reprends des forces dans le sein de ma mère. »
« C'est la providence qui nous dirige, lorsqu'elle nous destine à jouer un rôle sur la scène du monde. »
« Il n'est nul besoin d'apparence pour aimer. C'est une foi qui accepte de ne pas interroger. »
« Il faut savoir se satisfaire de l'accessoire parfois. »
« Il est des degrés entre les pauvres comme entre les riches. »
« Le grand tort des hommes, dans leur songe de bonheur, est d'oublier cette infirmité de la mort attachée à leur nature. »
« La mémoire est un filtre malhonnête. Comme la littérature d'ailleurs. Et c'est sans doute bien ainsi. »